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2 octobre 2008

Magistral. (un règlement de comptes)

(à propos de quolibets virtuels échangés sur le forum de la radio truc muche...)

Ahlalah mais quelle  méta-bonne-barre-de-rire. Vos attaques mesquines sont les plus cadeaux que l'on ne m'ait jamais fait.

Décidément, l'atavisme veut que certains ne peuvent résister à l'envie de poster pour ne rien dire. D'un point de vue purement écologique, la planète ne vous remercie pas. Sérieux les gens, reprenez vous. Ceci se dénomme un leitmotiv, ou un gimmick, une baseline, un règlement de comptes ou une profession de foi, à vous de rayer la ou les mentions inutiles.

Eh oh, ayez un peu de distance les piétinés de bulbe. Commencez par vous décoincer la rondelle avant de pondre du sentencieux qui n'encense que votre crétinerie patente. Apprenez à perce-voir un tantinet (ah pas évident ces termes qui sortent du champ lexical quotidien) plus loin que le bout de vos cornées les veaux, détendez ce qui vous tient de muscles zygomatiques afin d'avoir ce qui s'apparenterait à un peu de recul libérateur et goûter au plaisir innocent du rire et de la joie. Vous vous le devez à vous mêmes afin d'affronter fièrement les épreuves, ne serait-ce que votre faible soutien à un pédophile héroïnomane mono-maniaque mort et oublié. (souriez maintenant s'il vous plait.)

Tudieu mes mignons, mais dansez, étonnez, vivez et pensez un peu par vous mêmes, refusez d'annihiler vos paroles et l'expression vocale sincère de vos sentiments par les symboles alphanumériques que vous faites danser sur la nappe de vos cristaux liquides. Sortez de l'hypnose de votre autisme aigri que ne renforce que le vide de votre création.  Devenez la source même de votre joie en comprenant que tout est sérieux et n'est jamais grave et qu'en l'occurrence, répondre à l'humour par la haine ou la suffisance ne vous grandira jamais aux yeux de quiquonque et encore moins d'une transcendance supérieure.

Réprimez l'espace d'un instant vos instincts d'aboiement afin de laisser chanter votre coeur pour oser l'enchantement...

Voilà, à la lecture de cette légère édification, jeunes rebelles de salon, vous vous doutez bien que vos avis capuçins de faux-derches mondains donneurs de non-leçons ne sauront émulsionner la moindre étincelle sub-moléculaire de mon fondement.  D'un autre côté, à vous relire aussi, je doute que vous ayez eu la force de comprendre ce message jusqu'à ce paragraphe.

Je compte néanmoins fermement sur vos contradictions éclairées afin de toujours aiguiser nos esprits dans la bonne humeur. Je forme des voeux tout aussi massifs pour que votre courage vous permette de venir aussi proposer à notre contemplation vos oeuvres personnelles. Ne baissez pas les bras.

Finalement, ce qui est magistral, c'est votre étroitesse d'humour mes kikis.

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